Le contexte socio-économique dans lequel est implanté la majorité des aires protégées au Burundi est marqué par une extrême pauvreté. Les communautés locales établies en zones tampons de ces aires n’ont aucune alternative à l’agriculture, l’élevage et l’exploitation des ressources naturelles comme moyen de subsistance. D’autres parties prenantes telles que les compagnies privées et les gouvernements ont également des intérêts envers les ressources des aires protégées. L’effet cumulatif des pressions d’extraction des ressources et d’empiètement sur les limites de ces écosystèmes naturels par les différentes parties prenantes conduit inévitablement à l’inefficacité de la conservation exclusive et conséquemment au déclin de la biodiversité. Les gestionnaires des aires protégées doivent donc trouver une approche de gestion qui puisse permettre une conservation efficace de la biodiversité et un développement économique des parties prenantes. La solution proposée la plus répandue est certainement le mode de gestion participative. Plusieurs raisons justifient l’implantation de la gestion participative en l’occurrence les faibles performances du mode de la gestion exclusive, l’aspect d’éthique et d’équité sociale et la tendance mondiale à la décentralisation et démocratisation. Le présent guide traite de l’évolution de l’approche de conservation exclusive à la conservation participative, des aspects de conservation participative et quelques cas d’études menées au Burundi.
Document type
Report
Publication date (of file/URL)
1 January 2015
Aichi targets
1. Awareness increased
4. Sustainable production and consumption
11. Protected areas increased and improved
Files
Guide_formation_ gestion_ap.pdf419.17 KB
Countries
Burundi