Le Burundi était en apparence peu soumis aux risques et catastrophes naturelles jusqu’à une époque relativement récente. Cependant, depuis quelques décennies, des événements météorologiques extrêmes, comme les sécheresses, les inondations, les tempêtes, la grêle et les mouvements de terrain associés chaque fois au passage des pluies diluviennes semblent advenir à un rythme plus accéléré et être potentiellement plus dangereux et plus dévastateurs que dans le passé. Les risques technologiques, sanitaires, sociopolitiques et surtout les incendies des forêts se sont amplifiés ces dernières années. L’exacerbation des conséquences de ces risques et catastrophes est principalement liée à deux facteurs majeurs : le changement climatique en cours et les diverses pressions sur l’environnement burundais aussi bien dans les campagnes rurales que dans les villes.
La pauvreté chronique, l’absence des réglementations en matière d’aménagement du territoire aussi bien urbain que rural contribuent de manière incontestable à l’augmentation des personnes vulnérables. C’est dans cet esprit que la Stratégie Nationale pour la Prévention des Risques et la Gestion des Catastrophes s’inscrit dans le rapport étroit avec les questions de l’environnement et du cadre stratégique de lutte contre la pauvreté pour le développement durable.
Cette stratégie constitue donc le point de départ important dans l’intégration des risques et des catastrophes dans la planification sectorielle du développement durable, mais dans un environnement écologiquement fiable pour le Burundi. C’est une étape exprimée par la volonté politique dans la prévention et la gestion des risques et catastrophes.
Publication date (of file/URL)
18 October 2012
Aichi targets
8.1. Pollutants (of all types) has been brought to levels that are not detrimental to ecosystem function and biodiversity
8.2. Pollution from excess nutrients has been brought to levels that are not detrimental to ecosystem function and biodiversity
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Burundi