Bulletin de la recherche agronomique au Burundi n°27

Le Bulletin n027 traite deux thèmes de recherche. La diffusion de la culture du Haricot et la cartographie de la fertilité des sols du Burundi.

1. La première diffusion du Haricot serait commencée par le Vatican. Il a été introduit en Afrique au XXème siècle par les portugais. Le haricot s'est également bien implanté en Afrique orientale, notamment dans la région des Grands Lacs (Kenya, Ouganda, Tanzanie) où il retrouvait des conditions écologiques proches de celles des montagnes andines. Cette région est aussi devenue un centre de diversification et le haricot y est encore de nos jours un aliment de base des populations rurales. Selon BAERT, le haricot commun a été introduit au Burundi à partir de l’Angola entre le 17ème et le 18ème siècle. Le haricot est classé parmi les premières cultures de subsistance dans ce pays. C’est un aliment le plus consommé sur tous les repas et il procure 20% de calories et 50% de protéines et de micronutriments

La cartographie de la fertilité des sols du Burundi a été réalisée pour analyser l’évolution de la fertilité en comparaison avec les cartes produites en 2013. Celle-ci offrent un outil de décision pour prendre les orientations claires en matière des fertilisants et amendements en adaptant leur apport, en qualité et en quantité en fonction de la disponibilité des nutriments et d’autres paramètres du sol.
Les cartes ainsi produites vont étayer la situation des différents sols burundais telles que: l’acidité, la teneur en azote totale, en calcium échangeable, en carbone organique, en magnésium échangeable, en phosphore assimilable, en potassium échangeable, le rapport (Ca+Mg)/K, le rapport Ca/Mg, le rapport C/N ainsi que le rapport Mg/K.