La présente étude se situe dans le cadre du Projet «Vers une sensibilisation effective pour une prise de conscience pour la conservation de la biodiversité». Ce Projet est issu du « Programme de recherche, d’échange d’information, sensibilisation et conservation de la biodiversité au Burundi » initié sous le mémorandum d’accord entre l’Office Burundais pour la Protection de l'Environnement (OBPE) anciennement Institut National de l'Environnement et de la Conservation de la Nature (INECN) et l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique (IRSNB).
Au Burundi, la conservation des aires protégées par les pouvoirs publics s’est longtemps caractérisée par une gestion coercitive empêchant les populations riveraines d’utiliser les ressources naturelles s’y retrouvant. Cela est lié à l’existence de textes de lois régissant les aires protégées qui ne tiennent pas compte des besoins de survie des populations.
Aujourd’hui, force est de constater que la biodiversité des aires protégées est en continuelle dégradation avec divers conflits entre les communautés locales et les aires protégées. Ce conflit est lié au fait que les besoins et les intérêts des communautés n’ont pas été tenus en compte dans les systèmes de gestion des aires protégées. Actuellement, l’on se rend compte au Burundi qu’une bonne gestion des 16 aires protégées doit nécessairement impliquer les communautés locales et les autres parties prenantes.