Au Burundi comme partout ailleurs, les processus écologiques sont indispensables à la production alimentaire, à la bonne santé et à d’autres aspects de la vie et du développement durable. Ils fournissent également des ressources biologiques très variées que l’homme utilise pour satisfaire ses besoins divers. Les écosystèmes sont donc des systèmes entretenant la vie.
Malgré les multiples services rendus par les écosystèmes, le constat est que ces derniers disparaissent au jour le jour sans que les Burundais, même les plus instruits, s’en rendent compte. Les ressources biologiques dont l’homme a constamment besoin diminuent progressivement, les terres perdent continuellement leur fertilité, la faim gagne manifestement le terrain. Malgré cela, l’homme ne manque pas à exercer des actions dégradantes des ressources naturelles. Plusieurs incitations négatives sont constamment introduites dans les modes de vie des populations. Il en découle une dégradation de la biodiversité se manifestant par des pertes des écosystèmes, des espèces, des gènes et des biens et services y associés. Ces attitudes sont liées essentiellement au manque d’information sur les services écosystémiques.
Dans le souci de corriger les tendances, une étude a été menée en vue de visualiser les pertes monétaires que les Burundais subissent en prenant des actions gauches contre les écosystèmes naturels. Cette étude vise aussi à sensibiliser les décideurs, les grands entrepreneurs et le public en général pour qu’ils changent d’attitudes et prennent une voix vers la protection de la biodiversité.