Journée mondiale de l’environnement : Nécessité d’une riposte efficace pour protéger l’environnement
Célébrée le 5 juin de chaque année dans le monde entier, la journée dédiée à l’environnement a pour objectif de sensibiliser et de mettre en lumière les actions en faveur de l’environnement. Depuis 2020, le Burundi perd chaque année 5,2% de sa superficie en raison de la dégradation des terres. A titre d’exemple, la région naturelle de Mumigwa perd 150 hectares par an. Cela a un impact très négatif sur la fertilité du sol, la biodiversité et la sécurité alimentaire. La restauration des terres, la lutte contre la désertification et la résilience à la sècheresse sont tous en relation et les actions qu’il faut mener sont en majorité les mêmes, a indiqué Innocent banigwaninzigo, président de l’Association Ensemble pour la Protection de l’Environnement (ASEPE) à l’occasion de ladite journée.
Ces jours-ci, la terre se heurte a beaucoup de problèmes dont la dégradation des sols qui affecte directement la vie et les moyens de subsistance des populations. Cela menace la sécurité alimentaire et l’approvisionnement en eau et provoque des migrations et déplacements des citoyens. De plus, les catastrophes naturelles dues au changement climatique figurent parmi les problèmes majeurs de la terre. Pour cela, selon Innocent banigwaninzigo, le Burundi devrait envisager des actions concrètes sur terrain notamment la reforestation, le traçage des courbes de niveau, l’usage des engrais organique à grande échelle, etc. Toutes ces actions pourraient sauvegarder le territoire du pays dont 70 % de son relief est constitué de collines à fortes pentes. Dans le budget général de l’Etat, exercice 2023-2024, on a prévu 585 888 524 de FBu pour le projet Ewe Burundi urambaye.