La fertilité des sols est centrale dans le fonctionnement des systèmes de production agricole. Mais les connaissances des agriculteurs pour arriver à évaluer la fertilité de leurs sols sont fort limitées. Ils méritent un renforcement des capacités dans la caractérisation des sols. La caractérisation du sol est une opération délicate, souvent fort longue pour être bien faite. Elle relève d'un ensemble de techniques très différentes qu'on ne peut mettre en œuvre dans le même temps et qui le sont souvent par des personnes différentes. Il faut tout d'abord opérer une caractérisation très précise de la parcelle sous observations, définir son environnement (climat, type de sols, localisation, végétation, érosion, pente,….). action naturelle des constituants du sol. Désagrégation de la motte dans l’eau La texture du sol définit une proportion relative des différentes fractions (sable, limon, argile) dans un substrat. Qualitativement, elle peut être déterminée par la méthode du toucher. Elle décrit une propriété du sol en ce qui concerne la composition granulométrique de la matière minérale dans le sol. Elle détermine le type de sol comme par exemple : limono sableux, limoneux, limono argileux fin, argileux. Dans un deuxième temps, il faut décrire soigneusement les caractéristiques essentielles de l’horizon culturale (Ap) qui sont la couleur, la texture, la structure, la porosité, la consistance, la cohésion, l'enracinement, etc. On précise le comportement du sol vis-à-vis de l'eau. Comme le sol est également un milieu vivant, sa caractérisation biologique fait apparaître une richesse considérable à la fois dans le domaine de la flore ou de la faune. La caractérisation des sols est donc une opération longue et complexe.
