Pratiques de restauration des zones dégradées d’Afrique de l’Est

Pratiques de restauration des zones dégradées d’Afrique de l’Est

En Afrique, la déforestation et la dégradation de forêts sont les plus élevées dans les forêts claires et les formations boisées où la pression foncière augmente de façon continue, la pauvreté est endémique, les moyens de subsistance sont peu nombreux, et les effets du changement climatique sont graves et devraient même devenir plus graves. Par ailleurs, la tenure foncière et forestière et les droits d’accès aux ressources des forêts et formations boisées ne sont pas clairement définis ou sont inexistantes pour de nombreuses communautés. La restauration de forêts et des ressources forestières dégradées ainsi que des formations boisées pourrait donc contribuer à la fois aux moyens de subsistance des populations et à la qualité de l’environnement. Une évaluation a été réalisée dans certains pays de l’Afrique de l’Est (AE) dans le but de documenter les expériences locales de restauration des forêts et ressources forestières dégradées ainsi que les zones de formations boisées. Cette étude a pour objectifs spécifiques de :

  • évaluer les méthodes et expériences développées et utilisées par les paysans et autres acteurs pour réhabiliter les terres et les forêts et ressources forestières dégradées dans les formations boisées et savanes en AE ;
  • identifier et décrire les technologies et pratiques qui ont eu le plus de succès dans la réhabilitation des terres et des forêts et ressources forestières dégradées en AE ainsi que les conditions de leur succès ;
  • déterminer jusqu’à quel point les technologies et pratiques éprouvées et leurs conditions préalables peuvent être reproduites à l’échelle des formations boisées et savanes d’AE.
Date de publication (du fichier / URL)
1 août 2014