Il apparait qu’un grand effet d’investissement dans la lutte contre la dégradation des sols devrait donc constituer une préoccupation et une priorité des autorités politiques du pays, du secteur privé et des communautés à la base. En effet, si des engagements conséquents ne sont pas pris, le Burundi restera dans le cercle vicieux de la pauvreté matérialisé par les phénomènes suivants : appauvrissement de la terre, production agricole insuffisante, pauvreté économique, tensions sociales et migrations. Par contre, si des investissements importants sont consentis dans la lutte contre la dégradation des sols, le Burundi pourra assurer la sécurité alimentaire pour toute sa population, consolider la paix sociale et s’engager sur la voie d’un développement humain durable.
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