Les principales menaces qui sont à l’origine de la dégradation du PNK sont entre autre les changements d’affectation des terres, la dégradation de nombreux écosystèmes; la dégradation des sols et des ressources en eau; la modification et la fragmentation des habitats; la présence à l’Intérieur du Parc des espèces invasives dont Sercicostachys scandens ; l’exploitation sélective des espèces forestières, surtout l’abattage des arbres de forêt; les feux de brousse; l’orpaillage illicite et l’extension des centres urbains. Tous ces facteurs provoquent de profondes perturbations qui finissent par induire des phénomènes de dégradation écologique des habitats et provoqué par conséquent une diminution de la diversité biologique .
C'est dans ce cadre que l’OBPE a commandité une étude d’identification des sites dégradés et leurs systèmes de réhabilitation au parc national de la Kibira. L’étude des sites dégradés est nécessaire car elle permettra de définir les méthodes de réhabilitation. En effet, l’absence de la couverture végétale perturbe le régime de ruissellement et l’infiltration de l’eau. Elle rend par ailleurs le sol plus vulnérable aux éboulements et à l’érosion. Cette étude vise alors à pérenniser et renforcer les activités de gestion de ce parc sur base des recherches appliquées sur la conservation en vue de gérer durablement sa biodiversité.