En signant et en ratifiant la Convention de Stockholm, le Burundi s’est engagé à mettre en œuvre ladite Convention, la première obligation d’une Partie à la Convention étant l’élaboration d’un Plan National de Mise en œuvre, conformément à l’Article 7 qui stipule que « chaque Partie élabore et s’efforce de mettre en œuvre un plan pour s’acquitter de ses obligations ».
Le Plan National de Mise en œuvre de la Convention de Stockholm au Burundi (PNM/Burundi) a été élaboré de 2004 à 2006 avec l’appui financier du FEM et l’assistance technique de l’ONUDI.
De 2006 à 2017, le Burundi a mis en œuvre son Plan National de Mise en œuvre de la Convention de Stockholm qui comprenait 8 plans d’action : i) Sensibilisation, information et formation du grand public ; ii) Renforcement des institutions et de la réglementation ; iii) Gestion rationnelle des rejets résultant d’une production non intentionnelle des POPs ; iv) Surveillance et recherchedéveloppement ; v) Système d’échange d’informations et participation à la coopération internationale ; vi) Gestion écologiquement rationnelle des sites contaminés par les POPs ; vii) Gestion des PCB et des équipements en contenant ; et viii) Gestion des stocks et déchets de pesticides contenant des POPs.
De nouvelles substances chimiques ont été reconnues comme polluants organiques persistants, tels que les polybromodiphenyléthers (PBDE) et des perfluorooctanes sulfonyles (PFOS) et ont été listés dans les annexes A, B et C de la Convention de Stockholm. Pour prendre en compte les nouveaux POPs, le Burundi a révisé et actualisé son PNM initial, conformément à l’Article 7 qui stipule que « Chaque Partie examine et actualise, le cas échéant, son plan de mise en œuvre à intervalles réguliers et selon les modalités à spécifier par la Conférence des Parties dans une décision à cet effet ».