Le Burundi était en apparence peu soumis aux risques et catastrophes naturelles jusqu’à une époque relativement récente. Cependant, depuis quelques décennies, des évènements météorologiques extrêmes, comme les sècheresses, les inondations, les tempêtes, la grêle et les mouvements de terrain associés chaque fois au passage des pluies diluviennes semblent advenir à un rythme plus accéléré et être potentiellement plus dangereux et plus dévastateurs que dans le passé.
Les risques technologiques, sanitaires, sociopolitiques et surtout les incendies des forêts se sont amplifiés ces dernières années. L’exacerbation des conséquences de ces risques et catastrophes est principalement liée à deux facteurs majeurs : le changement climatique en cours et les diverses pressions sur l’environnement burundais aussi bien dans les campagnes rurales que dans les villes.