Cette stratégie constitue donc le point de départ important dans l’intégration des risques et des catastrophes dans la planification sectorielle du développement durable, mais dans un environnement écologiquement fiable pour le Burundi. C’est une étape exprimée par la volonté politique dans la prévention et la gestion des risques et catastrophes.
Cette stratégie découle également d’un processus de concertation avec les points focaux ministériels, les ONG, les autorités provinciales et des organismes onusiens qui paraissent actifs dans leurs réponses en situation d’urgence. Dans tous les débats qui ont été organisés, certaines questions se sont aisément dégagées sur la stratégie nationale pour la prévention et la gestion des risques et des catastrophes notamment :
- Comment répartir les responsabilités relevant des autorités publiques, entre l’État, les ministères, les provinces, les communes et les collines de recensement?
- Quelles nouvelles règles de jeu proposer aux différents acteurs outres que les collectivités publiques déjà mentionnées, comme les établissements publics (Établissements universitaires, IGEBU, ISABU…);
- Quel rôle de certains membres de la société civile dans la cartographie des
risques et catastrophes comme les entreprises, les notaires, les architectes et les géomètres, les associations des médias, les citoyens qui sont des acteurs et des sinistrés potentiels? - - Quelle articulation des responsabilités faut-il proposer?