Conflit entre les animaux sauvages et les hommes : les hippopotames paient les pots cassés
7 hippopotames ont été tués en 2019 et 10 personnes sont mortes, tuées par des hippopotames. Au moment où certains habitants, crient pour la mise hors d’état de nuire ces animaux aquatiques, l’Office Burundais de la Protection de l’Environnement OBPE crient à la disparition de cette espèce.
Le parc national de la Rusizi et le littoral du lac Tanganyika, renferment différentes espèces. Parmi elles, les plus menacées de disparition sont les hippopotames.
D’après Berchimans Hatungimana, Directeur Général de l’Office Burundais de la Protection de l’Environnement OBPE, la Rusizi abrite 320 Hippopotames. Ces chiffres ne cessent de diminuer. Depuis 2019 à nos jours, 10 personnes sont mortes et 5 blessées par ces mammifères, dans différentes provinces du Burundi.
A la base, le conflit entre homme-hippopotame. Ce directeur général juge nécessaire de planifier une série de sensibilisations au sein de la population, les appelants à ne pas continuer à menacer ces animaux.
Leur commercialisation est-elle légale ?
Au Burundi, la loi ne permet pas l’élevage des animaux sauvages. De même, la commercialisation des viandes de ces animaux n’est pas autorisée. « Imaginez-vous vendre la viande d’un animal qui vit dans un environnement naturel, sans savoir quelle maladie cette bête a pu contracter. Pour l’instant l’OBPE milite pour la protection de ces espèces pour qu’elles puissent attirer à leur tour des touristes et ainsi faire rentrer des devises. » Explique Berchimans Hatungimana.
Quelques soit le motif, abattre un hippopotame sans autorisation est un délit même si certaines personnes continuent à agir en légitimes défense.