L’humanité en « crise existentielle » détruit la nature, alerte le chef de l’ONU
(Cali) Le chef de l’ONU a appelé mardi l’humanité à sortir de sa « crise existentielle » qui lui fait détruire la nature, sous les yeux des chefs d’État et ministres du monde réunis à Cali pour tenter de stimuler les derniers jours de négociations de la COP16.
« Chaque année, nous voyons les températures augmenter de plus en plus ; chaque jour, nous perdons de nouvelles espèces ; chaque minute, nous déversons un camion de déchets plastiques dans nos océans, nos rivières et nos lacs. […] C’est à cela que ressemble une crise existentielle », a déclaré António Guterres à la tribune de la 16e conférence des Nations unies sur la biodiversité.
À Cali, 196 pays tentent depuis le 21 octobre d’accorder leurs postures sur la manière de tenir d’ici 2030 les objectifs fixés il y a deux ans dans l’accord de Kunming-Montréal : placer 30 % de la planète sous protection minimale, réduire de moitié les risques des pesticides et l’introduction des espèces invasives, mobiliser 200 milliards de dollars par an pour la nature, etc.