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Report

L’État des aires protégées 2020 est une publication produite dans le cadre de l’Observatoire des Forêts
d’Afrique Centrale (OFAC), une cellule spécialisée de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC).

Planifier et gérer les aires protégées nécessite de disposer de connaissances sur leur état et sur les problématiques qui les affectent.

Si l’EdAP 2020 compète et actualise l’état des lieux des réseaux d’aires protégées de la sous-région, il innove surtout en traitant de manière détaillée de certaines thématiques qui avaient été a peine esquissées dans le précédent volume (gouvernance, tourisme…), voire pas traitées du tout (conflits homme-éléphant, mines et industrie pétrolière…).

 

L’EdAP 2020 a pour objectif de contribuer à une meilleure valorisation des démarches et des outils de collecte et d’analyse des données sur la gestion des aires protégées d’Afrique centrale. Il vise a donner un aperçu de leur importance face aux changements globaux mais aussi à inscrire les aires protégées dans les territoires nationaux et le territoire régional. Cette inscription géographique doit se faire également en lien avec les populations vivant sur ces territoires, dans un contexte de développement durable de l’Afrique centrale. C’est cette nécessaire double intégration des aires protégées qui a guide les auteurs tout au long de l’ouvrage. Le présent document est élaboré a l’attention des administrations en charge des aires protégées, des décideurs politiques, des partenaires techniques et financiers, des institutions de recherche, des Organisations de la Société Civile (OSC) et de toute tierce personne qui s’intéresse a la conservation de la biodiversité en Afrique centrale.

Il met un accent tout particulier sur des données actualisées et harmonisées, ainsi que sur des analyses destinées a éclairer les décideurs et les gestionnaires. Il ne prétend pas être exhaustif et ne peut traiter de tous les sujets pertinents en relation avec les aires protégées. Il a seulement pour objectif de contribuer a la construction d’une intelligence collective au sujet des aires protégées et d’ouvrir la voie a de nouvelles analyses et synthèses pertinentes et attendues par les acteurs de la conservation et du développement durable.